L’agriculture durable

  • Les animaux sont nourris le plus longtemps possible au pâturage parce que l’herbe coûte moins cher à produire que le maïs.
  • A l’herbe on associe du trèfle (légumineuse), capable de capter l’azote de l’air et de le transformer en élément nutritif pour la prairie.
  • Résultat: pas d’engrais chimiques à apporter. Les déjections épandues par les animaux au pâturage suffisent.

Une agriculture qui préserve l’environnement

  • Une bonne rotation des cultures qui limite les risques de maladie et de mauvaises herbes.
  • Peu d’engrais chimique et peu de pesticides : parce qu’on limite la fréquence des traitements et les doses, et parce qu’il y a peu de surface en cultures annuelles. Le reste est en prairies !
  •  Un bocage préservé : les haies de nos prairies servent d’abri aux bêtes, les chemins creux d’accès aux champs !

Une agriculture socialement équitable

  •  Moins dépendant vis-à-vis des achats extérieurs, le paysan retrouve une autonomie quotidienne de décision : pas moins de travail, mais plus d’épanouissement.
  • Les exploitations sont à taille humaine, et donc transmissibles à de jeunes agriculteurs. Une condition pour garder nos campagnes vivantes !
  • Nourrir ses bêtes à l’herbe, c’est leur assurer une ration équilibrée, riche en protéines : donc pas de soja à apporter. En outre, ce soja, de plus en plus souvent génétiquement modifié, est produit par les pays pauvres au détriment de leurs cultures vivrières.